La récolte du maïs grain débute en Sarthe avec un mois d’avance. Le rendement des plantes, sèches, s’écarte largement de la moyenne.

Mardi 20 septembre, les associés du Gaec des deux vallées avaient déjà battu 60 ha de maïs grain. Même s’il reste encore une vingtaine d’hectares, dans les parcelles irriguées, qui attendront une semaine, la récolte n’a jamais été aussi précoce pour ces agriculteurs de Pruillé-le-Chétif. «D’habitude, on enchaîne le battage et le semis du blé. Cette année, nous allons avoir du temps entre ces deux chantiers», reconnaît Julien Leballeur.
Implantés à la mi-avril à une densité de 88 000 pieds/ha, les maïs ont plutôt bien levé sur l’ensemble de l’exploitation. A part quelques ronds de taupins dans d’anciennes prairies, aucune pression maladie n’a été détectée durant le cycle de la plante. La sécheresse a en revanche impacté le développement du maïs. Certaines parcelles se sont bloquées face aux fortes températures estivales.
Pour le chantier de récolte du maïs grain, le Gaec des deux vallées fait appel à l’entreprise Blossier, de Ruillé-en-Champagne. . «Le taux d’humidité est déjà à 15% dans certaines parcelles, il ne sert à rien d’attendre», analyse Julien Leballeur qui se réjouit, cette année, d’avoir sans doute peu de frais de séchage à payer. 

Le rendement, pour l’instant, se situe entre 70 et 80 q/ha selon les champs, soit un résultat inférieur à la moyenne habituelle de la culture de printemps sur l’exploitation (90q/ha).